Les comédiens sont des nomades, des voyageurs. Ces comédiens, ceux qui vont investir la scène pour jouer « Karambolage » arrivent là, après un long périple à travers une contrée mystérieuse et se demandent ce pourquoi ils sont là ! « Qu’est-ce qu’on fait là ? » qu’ils disent ! Alors comme rien n’est simple, ils vont en venir non pas aux mains mais à composer des personnages, des situations sous forme de duels où se comprendre, s’entendre, s’aimer, avoir la même vision du monde ne sont pas choses aisées. Dans un kaléidoscope étrange on peut voir défiler une scène du quasi western, une autre où dans une rue deux quidams confrontent leur vision du monde, ce qu’il y a de l’autre côté de la rue, une séparation devant un abri bus, des voyageurs, l’un préfère voyager à pieds et l’autre en avion, des clochardes remuent des souvenirs pas toujours cocasses et cependant s’en rient comme il faut, de drôles de voisins et la crainte d’une araignée au plafond, et un bing bang dingue qui nous interroge sur la création du monde…. Dans une mise en scène « cinéma » avec des intermèdes et un clap cinéma pour tisser le fil rouge, comme une histoire qui se raconte… celle d’un monde absurde et surréaliste parfois .